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dc.contributor.advisorZubillaga Eraso, Teresa Elisabet
dc.contributor.authorEcheverria Garbizu, Miren
dc.contributor.otherF. LETRAS
dc.contributor.otherLETREN F.
dc.date.accessioned2017-05-03T14:52:44Z
dc.date.available2017-05-03T14:52:44Z
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/10810/21349
dc.description.abstractDurant la Révolution française, la France a subi un grand changement linguistique. Cependant, ce changement n’a pas été le même dans toutes les régions du pays. La langue française standard que nous connaissons de nos jours, trouve son origine dans le français que parlaient les bourgeois de l’Île-de-France à cette époque de la Révolution. Les révolutionnaires ont beaucoup œuvré pour que la langue française soit unifiée dans tout le territoire. La première partie du travail qui va suivre explique la manière dont se sont unifié la nouvelle nation Française et sa langue, car avant la Révolution, la majorité des citoyens français ne la comprenait pas ou ne savait pas la parler. Dans les campagnes tout particulièrement, les gens ne parlaient pas la même langue que celle utilisée à Paris et alentour, région où était basé le cœur du mouvement révolutionnaire. Il était ainsi très difficile de diffuser les messages révolutionnaires sur l’ensemble du territoire français. Une possibilité consistait à traduire les discours dans les différents patois, mais cette solution coûtait cher et de plus, selon les révolutionnaires, était en contradiction avec l’idée d’une nation unifiée pour tous les citoyens. Si la France était une seule nation, alors, on devait également n’y parler qu’une seule langue, le français. Les révolutionnaires étaient à peu près tous d’accord sur ce point, car cela facilitait la communication entre les Français. Cependant, certains ont souhaité faire disparaître toute autre langue et dialecte, ce qui a créé des fortes divergences parmi eux. La deuxième partie sera consacrée à la nouvelle langue française et à ses moyens de diffusion et de normalisation, car les puristes, influencés par la pensée du siècle des Lumières, même s’ils étaient favorables à l’expansion du français, s’opposaient au langage révolutionnaire dans lequel ils constataient trop d’expressions populaires. Les aristocrates, ceux qui avaient pris le pouvoir politique pendant les révoltes, avaient adopté un langage plus simplifié et démagogue pour que le peuple comprenne davantage leurs messages. Mais même s’ils avaient inévitablement intégré quelques expressions populaires, leur langage était loin d’être populaire. Cette période a aussi été très riche par la création très abondante de néologismes qui permettaient de décrire les nouvelles réalités que traversait le pays. Il ne faut non plus oublier que les mots qui étaient dotés d’un sens chrétien ou aristocrate ont été supprimés car ils faisaient un trop fort rappel à la monarchie contre laquelle les révolutionnaires avaient vivement lutté.
dc.language.isofra
dc.rightsinfo:eu-repo/semantics/openAccess
dc.titleLa langue française sous la Révolution
dc.typeinfo:eu-repo/semantics/bachelorThesis
dc.date.updated2015-06-28T20:09:51Z
dc.language.rfc3066es
dc.rights.holder© 2015, la autora
dc.contributor.degreeGrado en Filología
dc.contributor.degreeFilologiako Gradua
dc.identifier.gaurregister61436-633188-10
dc.identifier.gaurassign27125-633188


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